Trust. (Titre provisoire)
texte de Falk Richter, montage Zoé Sian Gouin
Partenariat avec le conservatoire d’art dramatique de Nantes / Mise en scène Zoé Sian Gouin, comédiens Enora Marcelli, Jules Puibaraud, assistanat à la mise en scène Sara Charrier
Note d’intention scénographique
S’il y a trottoir, il y a mur : les deux personnages sont dans un espace cerné par des verticalités – vertige –.
L’unique chose qui pourrait leur rester à partager c’est la parole, mais pourtant ils sont incapables de communiquer – solitudes –.
Ils se connaissent, se sont connus, mais maintenant ils sont dans deux chemins de vie différents.
D’un côté il y a le trottoir.
C’est l’espace de rencontre, d’échange, c’est le lieu de tous les possibles, c’est le lieu où la bulle d’intimité de chacun peut être perforée – c’est un espace de communication.
Mais c’est aussi une traversée d’un point A à un point B, où rien ne semble pouvoir interrompre cet élan.
Et puis de l’autre côté il y a un espace vide, une autre dimension, une voire d’autres temporalités, non définies, un nulle part dans lequel le personnage ère.
Ce sont deux fragments d’espaces, situés à côté l’un de l’autre, sans que rien ne les relient, hormis les souvenirs.
Forme scénographique
Trois espaces composent la scénographie pour ce texte : l’espace du «trottoir», l’espace du nul part / d’errance, espaces à l’horizontal, et l’espace des souvenirs, espace vertical.